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Blockchain

Enjeux concernés

La blockchain ou « chaîne de blocs » en Français, est une technologie de stockage et de transmission d’informations. Elle se présente sous la forme d’un « registre », c’est-à-dire une grande base de données, qui a la particularité d’être partagée simultanément entre tous les utilisateurs. Chacun peut ainsi lire, recevoir et envoyer des informations dans le blockchain, selon des règles fixées à l’avance. Et surtout, ils peuvent tous visualiser l’historique de l’ensemble des échanges d’informations depuis la création de la blockchain. Cela permet de vérifier en permanence la validité de la chaîne, ce qui lui confère un haut niveau de transparente et de sécurisée. En outre, l’architecture informatique d’une blockchain ne repose pas sur un ordinateur central, elle est « distribuée », c’est-à-dire répartie sur l’ensemble des postes des utilisateurs. Cette organisation « décentralisée » rendrait la blockchain quasi-inaltérable.

Historiquement centrés sur les échanges financiers par cryptomonnaie (Bitcoin), les usages de la blockchain se sont déclinés dans d’autres domaines tels que la supply-chain ou l’énergie. Des acteurs de la grande distribution, de l’agroalimentaire ou même de l’industrie du luxe, l’utilisent ainsi pour garantir la traçabilité et l’authenticité de leurs produits. Elle est également déployée dans le cadre de projets d’autoconsommation énergétique, pour organiser les échanges locaux d’électricités entre les utilisateurs.

Source CCI France, Smart-Industries, blockchainfrance.net, economie.gouv.fr, sepem-permanent.com

1 – Bien choisir la technologie blockchain adaptée à ses besoins. Pour un très haut niveau de confidentialité, certains acteurs misent par exemple sur des blockchains privées, intégrant de fortes limitations d’usage. Mais les blockchain « publiques » restent les plus utilisées.

2 – Attention au coût final de la blockchain. Si son exploitation reste peu coûteuse, sa mise en œuvre nécessite bien souvent des développements spécifiques, dont les coûts peuvent être relativement conséquents. Parfois, les solutions centralisées « classiques » s’avèrent plus rentables.

3 – Attention aux partenaires, qui doivent être expérimentés et de confiance. La technologie blockchain est un concept encore nouveau et en constante évolution. Il est donc bien souvent nécessaire de se faire accompagner pour la déployer. Mais le choix de ce partenaire n’est pas toujours simple.

4 – Ne pas céder à l’effet de mode. Comme toute technologie innovante, les promesses de la blockchain sont nombreuses, mais encore très théoriques. Il convient donc d’avancer pas à pas, par exemple en testant la technologie sur une première application au périmètre restreint et autour d’un cas d’usage très spécifique, avant éventuellement de la généraliser.

1 – Améliorer la traçabilité des produits durant l’ensemble de leur cycle de vie afin notamment d’optimiser la supply-chain, de gagner en qualité produit ou de lutter contre la contrefaçon.

2 – Automatiser certains process grâce aux smart contracts. Par exemple, des commandes de matières premières peuvent être lancées automatiquement lorsque le niveau de stocks est bas. Dans une perspective d’efficacité énergétique, on peut aussi imaginer l’automatisation de l’achat et de la revente d’électricité au meilleur prix.

3 – Casser les silos dans l’organisation de l’entreprise en favorisant notamment les communications entre les services ventes, marketing et production. Par exemple, en automatisant et en certifiant le parcours d’une facture client.

4 – Sécuriser et tracer les flux d’informations circulant entre différents équipements, comme des capteurs, des unités robotiques et une IA (projet Akéo Plus et CEA de Grenoble)

1 – Quels sont les cas d’usages où je peux tirer réellement profit d’une blockchain ?

2 – Mes outils informatiques sont-ils dimensionnés pour la mise en place de la technologie ?

3 – Dans mon écosystème (clients, fournisseurs…) d’autres acteurs sont-ils prêts à exploiter cette technologie, car elle gagne à être déployée entre plusieurs entreprises ?

4 – La culture IT de mon entreprise est-elle suffisamment mature pour se lancer dans cette technologie émergente ? S’il n’y a aucune compétence interne autour de la blockchain, le risque de faire fausse route sera non négligeable. Si besoin, une formation de la DSI et/ou de la direction générale peut-être pertinente.

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