Un « ERP » (Enterprise Resource Planning) ou « PGI » en français (Progiciel de Gestion Intégré) est un logiciel permettant de gérer numériquement l’ensemble des processus opérationnels de l’entreprise. Son champ d’application est très large, puisqu’il peut couvrir la gestion des stocks, la logistique, la production, la relation client, le commercial… Cet outil central est connecté à la majorité des autres logiciels de l’entreprise et accède à la plupart des informations qu’il centralise dans sa base de données. L’ERP est ainsi assimilé à un « chef d’orchestre » ou à la « colonne vertébrale » du système d’information de l’entreprise. Concrètement, il intègre plusieurs modules fonctionnels, correspondants aux différents processus à gérer. Chaque collaborateur accède aux modules et aux données qui le concerne. Un des principaux intérêts de l’ERP est l’interconnexion des systèmes, qui ouvre de nombreuses possibilités en termes de synergies et d’automatisations. Une des grandes tendances de l’ERP est aujourd’hui d’être hébergé dans le Cloud, selon le principe du SaaS (Software as a Service), ce qui permet de l’exploiter sans disposer d’une large infrastructure informatique.
Sources : Alliance industrie du futur, Smart-Industries, entreprises.gouv.fr
1 – Eviter l’effet « usine à gaz ». Les ERP sont parfois critiqués pour leur prise en main relativement lourde par les équipes. Une des solutions est d’éviter les ERP trop généralistes et de leur préférer une solution dédiée à son domaine d’activité.
2- S’assurer de l’interopérabilité de l’ERP avec les solutions déjà déployées. Certaines entreprises ont, par exemple, souligné des problèmes de compatibilité entre l’ERP et d’anciennes applications métier.
3 – Ne pas limiter l’ERP à quelques usages. Les bénéfices seront d’autant plus importants que son champ d’application sera large. Il requiert une intégration globale au sein de l’entreprise.
4 – Ne pas déployer l’ERP seul sans chercher des synergies avec d’autres solutions. Un « duo gagnant » est de connecter l’ERP et le MES (voir fiche dédiée) pour gagner en flexibilité. L’ERP peut ainsi traiter une demande client d’un produit personnalisé et l’envoyer au MES pour générer automatiquement l’ordre de fabrication.
1 – Améliorer la performance opérationnelle (pilotage optimisé de la production, automatisation des processus, planification des ressources, continuité numérique…).
2 – Optimisation de la gestion des stocks, de la logistique interne et externe, grâce au monitoring en temps réel.
3 – Amélioration de la relation client, notamment via des services personnalisés.
4 – Casser les silos dans l’entreprise en fédérant les équipes autour d’une plateforme commune qui favorise les échanges d’informations entre les métiers et le travail collaboratif.
1 – L’entreprise fait-elle face à des dysfonctionnements internes récurrents, opérationnels, commerciaux ou organisationnels ? Si oui, l’ERP peut permettre d’assainir la situation, en améliorant la productivité et en favorisant la communication entre les équipes.
2 – Le système d’information (SI) est-il devenu trop hétérogène ? Auquel cas, l’ERP va apporter de l’homogénéité dans le SI et faciliter l’exploitation de multiples solutions grâce à une plateforme commune.
3 – L’entreprise dispose-t-elle d’une infrastructure informatique suffisamment large et performante pour héberger l’ERP. Si non, mieux vaut s’orienter vers une solution SaaS, hébergé dans le Cloud.
4 – Vers quel prestataire se tourner ? Il doit notamment proposer des garanties en termes de personnalisation de l’ERP, de cybersécurité, de pérennité de la solution et de transparence des coûts. La solution doit quant à elle être évolutive, ergonomique, performante, fiable et intégrer un périmètre fonctionnel le plus large possible.