Littéralement « Product Life Management – Gestion du cycle de vie des produits », le PLM donne un cadre organisationnel, un ensemble de concepts, méthodes et outils logiciels dont le but est de créer et de maintenir les produits industriels tout au long de leur cycle de vie, depuis l’établissement du cahier des charges du produit et des services associés jusqu’à la fin de vie, en passant par le maintien en conditions opérationnelles. Le cycle de vie d’un produit se définissant en 4 grandes étapes : conception, développement, production et fabrication, et services (utilisation(s) et fin de vie).
Pour un même produit, le développeur conçoit, le marketing valide les couts, le designer étudie le packaging, le responsable de la production analyse les étapes du procédé… le fait de mettre en commun ces données sur un système central et de les partager avec les départements semblent aujourd’hui logique. Ce référentiel commun est devenu indispensable, chacun ayant sa « vue » correspondant à ses besoins.
Et si au cours des ans, une pièce est modifiée, chacun aura connaissance des produits impactés par de tels changements.
Source Gimelec, CCI France, Smart-Industries, Alliance Industrie du Futur, Blogplm.com, Leslivresblancs.fr, Studia.fr, CAO.fr, Cad-magazine.com, CADXP.com
1 – Confondre ERP et PLM. Pour l’ERP : un produit c’est une nomenclature à plat avec pour rôle la gestion des stocks. Le PLM considère que le produit c’est le savoir-faire de l’entreprise, et qu’il faut l’optimiser sans cesse.
2 – Certains projets PLM ne sont pas parvenus à s’imposer au-delà du périmètre du bureau d’études ou des méthodes. Les customisations peuvent s’avérer plus lourdes que prévues, et les fonctionnalités imaginées lentes et coûteuses à déployer.
3 – Pensez lors de votre choix aux mises à niveau, que vous ne vous trouviez pas devant un choix cornélien entre le risque des disfonctionnements et donc de différer et de passer à côté de nouvelles fonctionnalités.
4 – Le PLM est l’un des piliers fondamentaux des entreprises, ne pas négliger les autres comme le CRM (Customer Relationship Management), l’ERP (Entreprise Ressource Planning), le SCM (Supply Chain Management) ou le MES (Manufacturing Executive System). Pensez stratégie globale.
1 – Le PLM reste un outil clé pour « optimiser l’innovation », il est l’outil efficace pour raccourcir le cycle de mise sur le marché de(s) produit(s) avec un ROI rapide.
2 – Un outil PLM propose une toute nouvelle manière de traiter les informations. L’un de ses grands avantages est de réduire les frontières entre les métiers, dans un souci de lisibilité constante.
3 – Outre ses fonctions de partage et de centralisation, le PLM garantit un accès sécurisé aux données pour les employés. Les systèmes de protection (procédure d’authentification, gestion des autorisations d’écriture et de lecture) mis en place apportent un vrai « + ».
4 – Avec sa transversalité, le PLM est une solution pour favoriser le travail en collaboration. Il aide à améliorer la communication interne, mais aussi à faciliter les échanges à tous les niveaux (sites de production, prestataires, sous-traitants et clients).
1 – Passer du cloisonnement à la transversalité peut s’avérer complexe. C’est un bouleversement pour les salariés, trop de projets PLM ont avorté faute de mobilisation et de formation.
2 – Si certains éléments des logiciels PLM fonctionnent bien ensemble, la mise en œuvre d’autres fonctionnalités peut s’avérer impossible, car ne communiquant pas avec le reste du système.
3 – Etablir, dès le départ, l’ensemble des fonctionnalités, toute customisation ou enrichissement avec de nouvelles fonctions peut passer par une refonte lourde pour rétablir les liens entre modules.
4 – Pensez aux architectures SOA (orientée services) qui propose une palette de services liés entre eux (cycles de vie, flux, autorisations…). En cas de modification ou d’enrichissement de services, le changement intervient au niveau de la plate-forme.
