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Cobot

Un Cobot ou « robot collaboratif » est un robot industriel conçu pour réaliser des applications sans « cage », en interaction étroite avec l’équipe de production. Il se veut plus léger, plus facile à programmer et moins onéreux que les robots industriels classiques. Même si le principe de la robotique collaborative est de fonctionner en binôme « humain/robot », cela ne signifie pas forcément que le cobot travaille en interaction permanente avec l’opérateur. L’opérateur peut ainsi programmer son cobot puis le laisser travailler à côté de lui. Il constitue ainsi un troisième bras. En mode collaboratif, le cobot interagit plus étroitement avec l’humain. Il va par exemple prendre une pièce dans un bac et la donner à l’opérateur dans le bon sens, pour faciliter l’assemblage.

Dans tous les cas, le principe du cobot est d’offrir un haut niveau de sécurité pour pouvoir opérer dans la même zone de travail que l’humain. Pour cela, il est équipé de capteurs qui lui permettent de détecter la présence humaine à quelques centimètres afin de s’arrêter automatiquement s’il y a un risque de contact. Le cobot est principalement utilisé pour des tâches répétitives, comme l’assemblage de pièces, le ponçage, le polissage du verre, etc.

Sources : Gimelec, Alliance industrie du futur, Smart-Industries, Apec.fr

1 – Ne pas former les opérateurs à l’utilisation du cobot. Même si la robotique collaborative est censée offrir une prise en main rapide, il est tout de même nécessaire d’assurer un minimum de formation aux opérateurs. Cela peut notamment être réalisé en ligne via des plateformes d’e-learning.

2- Sous-estimer l’importance de l’humain. Dans la cobotique c’est le savoir-faire de l’opérateur qui est source de valeur. Il programme en effet lui-même son cobot dont il fait profiter de son expérience.

3 – Attention au ROI. Bien que moins cher qu’une unité robotique classique, le coût d’un cobot n’est pas non plus négligeable. Il faut ajouter les coûts de maintenance, d’intégration et les éventuels accessoires.

1 – Gagner en productivité. Le binôme homme/machine permet de gagner en performances. Selon une étude du MIT, réalisée en 2016 avec le constructeur allemand BMW : un binôme robot/humain serait 85 % plus productif qu’un humain ou un robot seul.

2 – Améliorer les conditions de travail des opérateurs. Les tâches ennuyeuses et répétitives sont confiées au cobot permettant ainsi à l’opérateur de se recentrer sur des tâches plus valorisantes, par exemple sur le pilotage des process ou le contrôle qualité. Il est ainsi censé réduire les risques d’accidents du travail et de troubles musculosquelettiques (TMS).

3- Un déploiement facilité d’une unité robotique. La programmation d’un cobot est plus simple que celle d’un robot industriel classique ce qui en facilite le déploiement. L’opérateur peut le programmer via une console tactile ou lui apprendre les mouvements en le guidant à la main, selon le principe du « hand guiding ».

4 – Gagner en flexibilité. Le Cobot peut facilement être déplacé à différents endroits de l’outil de production. Il peut également être reprogrammé en une à deux heures pour se lancer sur une nouvelle opération.

1 – Quelles tâches peuvent être confiées au cobot ? La cobotique ne couvre pas encore l’ensemble des applications de la robotique industrielle. Il convient donc d’identifier en amont les tâches pouvant être transférées de l’humain vers le cobot.

2 – Quel est le niveau d’adoption des équipes de production ? L’arrivée d’un cobot peut générer chez l’opérateur un sentiment de déshumanisation de son poste. Il peut alors être nécessaire de rappeler le rôle central de l’humain dans le dispositif.

3 – Le cobot respecte-t-il bien toutes les normes de sécurité en vigueur ? Comme il opère dans la même zone de travail que les humains, le niveau de sécurité offert par le cobot est un élément clé dans le choix de la solution. Il doit notamment répondre à plusieurs normes dont l’ISO 10218-1 et l’ISO 10218-2.

4 – Quel est le niveau de risques du dispositif ? Le risque zéro n’existe pas, même en cobotique. Une étape décisive du projet est donc l’analyse des risques. Elle doit notamment prendre en compte les limites du robot, les dangers d’éventuels contacts et les nuisances que le cobot peut créer dans l’environnement de travail.

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Application collaborative : Robot Collaborative YuMi
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